lundi 16 août 2010

Ce blogue a un an.


Ce blogue a un an. Bon, un an à une journée près. Je ne veux pas attendre minuit une pour allumer la chandelle.J'ai publié mon premier article le 17 août 2009; il y en a maintenant une cinquantaine. Plus de neuf mille lecteurs sont venus sur le site; je suis du nombre: mon "Statcounter" comptait au début mes propres visites et les compte encore si j'accède au blogue par mon Blackberry. Le lectorat est principalement européen, suivi du Québec et un peu, au jugé, de l'Afrique francophone. Les pages les plus populaires sont le "dromadaire à deux bosses", les autographes de trois survivantes du Titanic, le mot "dépendamment", l'autographe de l'épouse de Victor Hugo ( Adèle Foucher ), et "le congrès, épreuve sexuelle". J'accueille avec prudence ce palmarès parce que je crois que le "Statcounter" ne tient compte que des deux mille dernières visites et donne largement en avance la page de bienvenue du blogue qui a contenu, à un moment ou à un autre, tous les sujets abordés.
Ce blogue n'est pas commercial et ne le deviendra pas. Je veux garder une liberté absolue pour le choix éditorial et je ne veux pas me préoccuper de la vente de certains exemplaires. Plutôt que le commerce, fort légitime d'ailleurs et que je ne prends pas en mauvaise part, c'est l'amour de la langue française et des vieux dictionnaires qui me guide. J'aime aussi l'Histoire, ce qui explique la présentation de quelques autographes de personnages historiques.Je montre à l'occasion les oeuvres d'excellents artistes du Québec mais je n'ai pas de liens commerciaux avec eux, seulement ceux de l'amitié.
On me demande parfois comment je choisis de traiter d'un mot plutôt qu'un autre. Pour écrire un article du blogue je n'ouvre jamais un vieux dictionnaire pour y choisir au hasard ou par paresse un mot rare ou méconnu. Ce sont plutôt les mots qui me trouvent. Je consulte régulièrement mes vieux dictionnaires, parfois à la recherche d'un mot dont je ne connais pas le sens, ou encore à la recherche d'un autre mot que je veux mieux connaître. Quand je tourne les pages pour trouver ce mot j'en rencontre d'autres qui m'arrêtent. Quand, finalement, je lis la définition du mot que je cherchais, d'autres mots, d'autres expressions, d'autres tournures se présentent à mon oeil, et je veux souvent les mieux connaître. Donc, saut dans d'autres pages, dans un autre tome ou dans un autre dictionnaire...Un jeu de découvertes ou de poupées russes dont je ne me lasse pas, même après plus de vingt-cinq ans de fréquentation des dictionnaires anciens. Au final, je retiens les mots ou les expressions qui intéresseront, selon moi, une personne cultivée. 
Dans les prochaines semaines je publierai un autre article sur Hiroshima puis je continuerai ma présentation des dictionnaires de l'Académie française avec la cinquième édition, celle de 1798. Je remonterai ensuite le temps avec la présentation des éditions de 1762, de 1740, de 1718, pour finir avec celle de 1694. Ce projet va comme un escargot mais il avance.
Je remercie tous mes lecteurs, fidèles ou de passage.
Vous pouvez me joindre pour des questions ou des commentaires privés à l'adresse : pierrebouillon1@gmail.com .
Je vous souhaite de bien profiter des dernières semaines de l'été.
P.S: La définition, partielle, du mot "an" qui coiffe cet article, et que masque la vieille montre Waltham qui est un peu le sceau du blogue, est celle de la première édition du Dictionnaire de l'Académie française (1694).